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Les filles longues Jean Ferrat

Les filles longues longues longues Sans autre ornement ni bijou Que leurs cheveux qui tombent tombent Sur leurs genoux Les filles folles folles folles Sans autre probité candide Que leur

Dix-sept ans Jean Ferrat

avion de son pays lointain Aussi fraîche aussi tendre aussi gaie qu'un printemps Et s'arrêta le temps Elle avait le teint mat des yeux croissant de lune Sur ses reins qui dansaient deux longues

La jeunesse Jean Ferrat

Quand tu applaudiras sur la cendre du stade Les garçons de l'été au torse de couleurs Lorsque tu les verras vibrer devant l'estrade Où Vilar et Planchon se firent bateleurs

Les touristes partis Jean Ferrat

Les touristes, touristes partis Le village petit à petit Retrouve face à lui-même Sa vérité, ses problèmes Les touristes, touristes partis La vie semble

La montagne Jean Ferrat

agrave; un le pays Pour s'en aller gagner leur vie Loin de la terre où ils sont nés Depuis longtemps ils en rêvaient De la ville et de ses secrets Du formica et du ciné Les

Hourrah Jean Ferrat

On a les yeux de toutes les couleurs Le rire aux lèvres et la colère au coeur Et des milliers de chansons dans la voix Vous mes amis que je ne connais pas Je ne vous connais pas Mais

Les tournesols Jean Ferrat

Qui grelottais dans ta soupente En inventant un art nouveau T'étais zéro au Top cinquante T'étais pas branché comme il faut Avec ta gueule hallucinante Pour attirer les

Les lilas Jean Ferrat

Je rêve et je me réveille Dans une odeur de lilas De quel côté du sommeil T'ai-je ici laissé ou là Je dormais dans ta mémoire Et tu m'oubliais tout ...

Les guerilleros Jean Ferrat

eacute;modés Leurs treillis délavés Comme drapeau l'espoir Comme drapeau l'espoir Ils ont pris le parti De vivre pour demain Ils ont pris le parti Des armes à la main Les

Les saisons Jean Ferrat

Ah les saisons Ah les saisons Je ne me lasse pas D'en rêver les odeurs D'en vivre les couleurs D'en trouver les raisons Ah les saisons Ah les saisons Je serai l'automne à tes pieds

Les Noctambules Jean Ferrat

Ils sont de tous les vestibules De tous les salons majuscules Les Noctambules Soir après soir ils font les boîtes Le cul posé sur de la ouate Les Noctambules Le teint blafard

Les Nomades Jean Ferrat

Les quatre planches qui cahotent De Saint-Ouen aux Saintes-Maries Mais ils s'en vont encore d'ici Les Nomades Ni la couronne d'oranger Ni la cheminée de faux marbre Ne leur mettent racine

Les enfants terribles Jean Ferrat

Les enfants terribles marchent dans les rues Si leur ciel est vide s'ils ne savent plus Leurs mains sont avides d'étreindre demain Les enfants terribles n'épargneront rien Soyez terribles

Un enfant quitte Paris Jean Ferrat

Il s'en allait courant Il s'en allait criant Il s'en allait hurlant Les mains sur les oreilles On voyait qu'il fuyait On voyait qu'il pleurait On voyait qu'il tremblait On disait qu'est-ce que

Chanson pour toi Jean Ferrat

Quand l'aube se prend pour Matisse Quand les papillons se déplissent Comme la fleur du grenadier Quand le premier soleil fragile Frappe aux volets clos de la ville Un à un pour les

Odeur des myrtils Jean Ferrat

Odeur des myrtils Dans les grands paniers Que demeure-t-il De nous au grenier Odeur des myrtils Dans les grands paniers Ombre mon royaume Je retrouverais Les anciens arômes Et les noirs

Un cheval fou dans un grand magasin Jean Ferrat

un fleuve une hirondelle un ange Un cheval fou dans un grand magasin J'aime bien Julie Lulu et le Grand Jacques J'aime le vin le sucre et l'aïoli Le pain trempé dans un aphrodisique Les

Les derniers tziganes Jean Ferrat

C'en est bien fini Nous ne verrons plus De l'Andalousie Les gitans venus La chemise ouverte Sur leur peau brûlée Les roulottes vertes Au milieu des blés Et coquelicot Pavot

Les petits bistrots Jean Ferrat

Les petits bistrots Au pinard fleuri Nappes à carreaux Et bifteck garni Les petits bistrots Où l'on vient goûter Devant le perco Le premier café Les petits bistrots

Les demoiselles de magasin Jean Ferrat

Les demoiselles de magasin Font sonner leur réveille-matin Pour s'en aller prendre leur train Les demoiselles de magasin Elles ne s'intéressent à rien A part ces amants incertains

Ils volent volent volent Jean Ferrat

Ils volent volent volent Ils volent volent les ballons Des petits joueurs de football Qui savent que leur monde est rond Ils volent volent volent Ils volent volent dans les rues Les petits joueurs

Les feux de Paris Jean Ferrat

Toujours quand aux matins obscènes Entre les jambes de la Seine Comme une noyée aux yeux fous De la brume de vos poèmes L'Ile Saint-Louis se lève blême Baudelaire

Le singe Jean Ferrat

C'est fou ce que je m'acclimate Au jardin d'acclimatation Où l'on conserve les primates En bon état d'conservation !

Ma Mome Jean Ferrat

Ma mome ell´ joue pas les starlettes Ell´ met pas des lunettes De soleil Ell´ pos´ pas pour les magazines Ell´ travaille en usine A Creteil Dans une banlieue surpeuplee On habite un meuble Elle et moi

Federico Garcia Lorca Jean Ferrat

Les guitares jouent des sérénades Que j'entends sonner comme un tocsin Mais jamais je n'atteindrai Grenade "Bien que j'en sache le chemin" Dans ta voix Galopaient des cavaliers

Pourtant la vie Jean Ferrat

A voir un jeune chien courir Les oiseaux parapher le ciel Le vent friser le lavoir bleu Les enfants jouer dans le jour A sentir fraîchir la soirée Entendre le chant d'une porte Respirer

Viperes lubriques Jean Ferrat

Je te mange à la croque au sel Ton vice est mon péché véniel Mais si je dis dans ma chanson Qu'aimer c'est pas la communion Que les versets de mes prières Sont

Pauvre Boris Jean Ferrat

Tu vois rien n'a vraiment changé Depuis que tu nous a quitté Les cons n'arrêtent pas de voler Les autres de les regarder Si l'autre jour on a bien ri Il paraît que " Le

Un jour futur Jean Ferrat

pondent Hommes de cinquante ans qu'avez-vous fait du monde Regardez-le l'enfant qui se dresse et qui dit Un jour futur puis des millions de jours J'avancerai parmi des millions d'hommes Brisant les

Je ne puis vivre que de toi Jean Ferrat

Comme à l'amour est l'eau fraîche Quand tu me dis bois Comme le sont à l'Ardèche Ses landes ses bois Comme Marie dans la crèche Attendait les rois Je ne puis vivre

Le chef de gare est amoureux Jean Ferrat

Chacun raconte à sa manière Les safaris de sa panthère Elle a la cuisse hospitalière Oui mais quand même elle exagère Tout le monde est passé dessus

Ta chanson Jean Ferrat

moitié du chemin Sans faire ta chanson Mon amour ma faiblesse Trop de rimes se pressent Dans la jungle d'idées Qui courent dans ma tête Il faut être poète Pour les

Robert le Diable Jean Ferrat

Tu portais dans ta voix comme un chant de Nerval Quand tu parlais du sang jeune homme singulier Scandant la cruauté de tes vers réguliers Le rire des bouchers t'escortait dans les Halles

Un jour un jour Jean Ferrat

Au-dessus de ce corps et contre ses bourreaux A Grenade aujourd'hui surgit devant le crime Et cette bouche absente et Lorca qui s'est tu Emplissant tout à coup l'univers de silence Contre les

Le chataignier Jean Ferrat

J'entends les vieux planchers qui craquent J'entends du bruit dans la baraque J'entends j'entends dans le grenier Chanter chanter mon châtaignier Bien à l'abri dans ma soupente Moi

Le Kilimandjaro Jean Ferrat

Tu me dis souvent sans ambages Que je travaille du chapeau Que j'ai le front dans les nuages Et du givre après mes carreaux Tu me traites d'idéaliste De poète de chat perch

Qui vivra verra Jean Ferrat

Dans les premiers froids de Madrid J'habitais la Puerta del Sol Cette place comme un grand vide Attendait quelque nouveau Cid Dont le manteau jonchât le sol Et recouvrît ces gueux sordides

Picasso Colombe Jean Ferrat

Il était un homme-oiseau Qui cueillit le monde rond L'ouvrit de ses doigts pipeaux L'enfouit dans son oeil citron Puis déshabilla les dieux Les fit danser dans les bois Les croqua

Viens mon frelot Jean Ferrat

Viens mon frelot viens ma petiote Ma tendresse ma liberté Dans ce jardin barricadé Pour les dingos pour les dingottes J'aurai des mots si tu sanglotes Si doux si bons si parfumé

Deux enfants au soleil Jean Ferrat

La mer sans arrêt Roulait ses galets Les cheveux défaits Ils se regardaient Dans l'odeur des pins Du sable et du thym Qui baignait la plage Ils se regardaient Tous deux sans parler

Si je mourais la-bas Jean Ferrat

eacute;clatant sur le front de l'armée Un bel obus semblable aux mimosas en fleur Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace Couvrirait de mon sang le monde tout entier La mer les

On ne voit pas le temps passer Jean Ferrat

On se marie tôt à vingt ans Et l'on n'attend pas des années Pour faire trois ou quatre enfants Qui vous occupent vos journées Entre les courses la vaisselle Entre mé

Chanter Jean Ferrat

un fol espoir Comme si j'avais le pouvoir De faire d'eux une vedette De notre métier à facettes On ne leur montre évidemment Que le bon côté des paillettes Sous les

Petit Jean Ferrat

Petit mon dangereux pirate Les pieds nus dans le caniveau Mon matelot qui carapate Après tes voiliers tes vaissaux Mon amateur de confitures Je pourrais ronchonner bientôt Ré

Nul ne guerit de son enfance Jean Ferrat

Sans que je puisse m'en défaire Le temps met ses jambes à mon cou Le temps qui part en marche arrière Me fait sauter sur ses genoux Mes parents l'été les vacances

Pablo mon ami Jean Ferrat

Pablo mon ami qu'avons-nous permis L'ombre devant nous s'allonge s'allonge Qu'avons-nous permis Pablo mon ami Pablo mon ami nos songes nos songes Nous sommes les gens de la nuit qui portons le

Raconte-moi la mer Jean Ferrat

Raconte-moi la mer Dis-moi le goût des algues Et le bleu et le vert Qui dansent sur les vagues La mer c'est l'impossible C'est le rivage heureux C'est le matin paisible Quand on ouvre

La paix sur Terre Jean Ferrat

Nous ne voulons plus de guerre Nous ne voulons plus de sang Halte aux armes nucléaires Halte à la course au néant Devant tous les peuples frères Qui s'en porteront garants

Maria Jean Ferrat

grandirent dans la lumière Entre le lit et l'oranger C'est presque au jour de leurs vingt ans Qu'éclata la guerre civile On vit l'Espagne rouge de sang Crier dans un monde immobile Les

Le grillon Jean Ferrat

Quand l'hiver a pris sa besace Que tout s'endort et tout se glace Dans mon jardin abandonné Quand les jours soudain rapetissent Que les fantômes envahissent La solitude des allé