Mon coeur, aux quatre vents
De ma defaite
N'est plus depuis longtemps
Qu'une ile deserte
De ce bonheur si grand
Qu'est ce qu'il en reste
Un foulard, une lettre
Une medaille en argent
Tourne la valse infinie
Des que l'autre est si loin
Sans parler d'elle ou de lui
On n'oublie rien
Tourne la valse infinie
Dans les bras d'un chagrin
Meme si l'on en guerit
On n'oublie rien
Ce genre de maladie
Laisse des traces
Faut il toute une vie
Pour qu'elles s'effacent
J'essaie, oui, mais en vain
De faire surface
Il parait que tout passe
Moi, j'en doute en chemin
Tourne la valse infinie
Dans les bras d'un chagrin
Meme si l'on en guerit
On n'oublie rien